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Bâtir une stratégie autour des piliers de la RSE, avec des impacts tangibles

Bâtir une stratégie autour des piliers de la RSE, avec des impacts tangibles

Resultance accompagne les entreprises dans l’élaboration d’une stratégie durable et intervient sur les trois piliers - tous trois cruciaux - de la RSE : environnemental, social et gouvernance.

Interview de Nicolas Gaillard, Senior Manager chez Resultance.

Comment Resultance accompagne-t-elle les entreprises dans la mise en œuvre d’un management plus durable ?
Notre intervention commence par l’identification des enjeux de durabilité pour l’entreprise sur le plan réglementaire, mais aussi économique, socioculturel ou encore technologique : quels sont ses défis, comment se positionnent le secteur et la concurrence ? Avec nos experts métiers et RSE, nous l’invitons à prendre du recul et à définir ces enjeux, son positionnement par rapport à ces défis et l’accompagnons dans la définition d’objectifs de durabilité. De cette réflexion commune découle un plan d’actions sur les 3 piliers de la RSE (environnement, social et gouvernance) qui permettra de pérenniser ses activités.

Qu’est-ce qui fait la valeur ajoutée de cet accompagnement ?
C’est la création d’une démarche de durabilité pragmatique, alignée sur les objectifs de l’entreprise mais aussi sur les attentes de ses parties prenantes internes et externes (employés, clients, fournisseurs, organes réglementaires…). Être accompagnée permet aussi à l’entreprise de mettre le sujet à l’agenda stratégique et de donner de la visibilité au management pour la mener dans la bonne direction.

En prenant des exemples dans le secteur de la construction, comment cela se traduit-il dans les faits ?
Les exemples concrets peuvent aller de l’optimisation des flux logistiques (pilier environnement) à la mise en place d’une politique du personnel à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui (pilier social) ou une politique d’achats responsables (pilier gouvernance). Souvent, beaucoup de bonnes pratiques existent déjà et se font de manière intuitive. Notre intervention permet de structurer les initiatives internes et de les renforcer avec des éléments externes (référentiels RSE du secteur de la construction, réglementations…). Contrairement à beaucoup d’idées préconçues, une démarche RSE n’est pas une couche superficielle de théorie mais se traduit par des éléments très concrets qui permettent de créer de la valeur pour l’entreprise.

Comment et sur combien de temps ce travail d’accompagnement est-il réalisé ?
C’est un processus collaboratif, que l’entreprise peut facilement s’approprier au cours de l’exercice, pour mettre en place une démarche durable. Il prend plus ou moins trois mois, dépendant de la disponibilité du client et nous nous entourons, pour cela, de trois pilotes - un par pilier - et d’un sponsor qui est, le plus souvent, le dirigeant ou un membre du comité exécutif, de manière à ce que les actions opérationnelles puissent être implémentées de manière durable dans la stratégie de l’entreprise.

La mesure de l’impact de ces actions fait-elle aussi partie de votre mission ?
Nous effectuons des mesures quantitatives, avec des objectifs qui peuvent être comparés d’une année à l’autre. Elles concernent, par exemple, le bilan carbone, les consommations énergétiques, le nombre d’accidents, la rotation du personnel, la parité homme-femme, etc.
Nous faisons aussi des mesures qualitatives, qui évaluent des pratiques comme la mise en place d’une politique d’achat responsable. Ici, il s’agit de mesurer la maturité de l’initiative, même si l’évaluation repose davantage sur des observations et des jugements que sur des chiffres.

Quel est l’intérêt pour une entreprise d’entreprendre une telle démarche ?
Le principal intérêt est la pérennisation de l’activité. En dehors de la conviction « de faire mieux » qui peut exister derrière ces démarches, il y a tout d’abord l’aspect réglementaire, notamment la CSRD qui demandera aux grandes entreprises d’établir dès 2025 un rapport de durabilité dans lequel l’entièreté de leur chaîne de valeur sera incluse. Elles travailleront donc en priorité avec des partenaires qui sont eux-mêmes durables, ce qui créera une dynamique de durabilité au niveau européen.
Il y a ensuite le financement. Pour respecter la réglementation, les banques sont de plus en plus regardantes sur la durabilité des entreprises, et celles qui sont en mesure de démontrer qu’elles ont mis en place des mesures dans ce sens sont favorisées lorsqu’elles recherchent un financement.
Et puis il y a aussi un intérêt de le faire sur le plan de la réputation car les consommateurs sont de plus en plus en demande de critères de durabilité.

Quel est le but de ce type d’intervention ?
Cette démarche permet aux entreprises d’anticiper des changements qui n’étaient pas sous leur radar et de s’y préparer pour rester durables, le but étant de créer de la valeur. Nous travaillons sur un spectre de sujets très concrets et très variés - réglementation, bilan carbone, biodiversité, gestion des chantiers de construction, pour n’en citer que quelques-uns - sur lesquels nous faisons intervenir des expertises bien spécifiques. C’est cette expertise qui crée la richesse et l’impact de nos accompagnements.

Mélanie Trélat

Article paru dans Neomag#67 - décembre 2024