Construction - Innovation - Technologie
Les experts du traitement de l'air

Les experts du traitement de l’air

Avec plus de 40 années d’expertise dans le traitement de l’air, une large gamme de produits performants et fiables, mais surtout un accompagnement personnalisé de ses clients, GECO peut proposer la solution la plus adaptée à chaque projet de rénovation.

Interview de Sophie André, responsable ventilation chez GECO

Quels sont les problèmes qui peuvent apparaître lors de la rénovation d’un bâtiment et comment y remédier ?

Souvent, le 1er critère qui motive la rénovation d’un bâtiment est de consommer le moins d’énergie possible. On privilégie alors une bonne étanchéité, on change les menuiseries et on pose une isolation efficace, ce qui peut avoir comme effet d’entacher la qualité de l’air intérieur. L’installation d’une VMC double flux est alors primordiale pour des raisons sanitaires et hygiéniques, pour le confort des usagers mais aussi pour la longévité du bâtiment.

Pourquoi est-il nécessaire de ventiler un local ?

L’air intérieur peut être jusqu’à cinq fois plus pollué que l’air extérieur. Un air intérieur stagnant favorise la prolifération de moisissures, bactéries, virus et autres agents pathogènes qui peuvent occasionner des maladies et des infections respiratoires. Il peut avoir un impact négatif sur notre santé, mais aussi sur notre bien-être et notre productivité. Une ventilation adéquate permet de maintenir un environnement de vie sain.

Il faudrait avoir une approche globale, penser au volet technique dès lors que l’on touche à l’isolation. Et il est important de se faire conseiller pour avoir une installation de chauffage et de ventilation dimensionnée en fonction des caractéristiques du bâtiment.

Comment choisir la bonne VMC ?

Le choix de l’unité de ventilation est défini par une étude technique du bâtiment qui prend en compte la superficie des locaux, les hauteurs sous plafond, l’espace disponible, la mise en place du réseau, le type de chauffage et bien d’autres critères techniques, mais il dépend aussi des besoins spécifiques de chaque foyer en termes de confort et du budget.

Le rendement est un paramètre capital pour le choix d’une ventilation efficace et il est synonyme de performance énergétique. Le rendement calculé par le PassivHaus Institut (PHI) est le plus strict dans ses critères et est une référence en Europe. C’est pourquoi nous préférons parler de ce rendement. Il est calculé en fonction du taux de récupération de la chaleur de l’air vicié par rapport à l’air réinsufflé dans la maison. Lorsque, par exemple, la température de l’air extérieur est de - 10 °C et la température de l’air intérieur est de 21 °C, l’air insufflé doit être au minimum de 16.5 °C et doit être filtré. Le niveau acoustique ne doit pas dépasser 35 dB et les fuites de la centrale doivent être inférieures à 3 % du débit maximal. Plus le rendement est élevé, moins il y aura besoin d’énergie supplémentaire pour réchauffer l’air, ce qui permet de réaliser des économies d’énergie substantielles.

Quels produits recommandez-vous en rénovation énergétique ?

La VMC RCV 320 est une unité flexible et performante qui, grâce à ses 48 possibilités de raccordement, répond à différents besoins, que ce soit pour du neuf ou de la rénovation. En plus de la sonde d’humidité intégrée en série, il est possible de l’équiper d’une sonde COV qui contrôle en continu le niveau des composants organiques naturels et artificiels présents dans l’air extrait et fait varier le débit d’air en conséquence. Il est également possible d’ajouter une sonde d’ambiance CO2 qui fait varier le débit d’air en fonction du taux d’occupation. Elle est certifiée 94 % par le PHI.

La HCH5 et la HCH8 sont sur-isolées (40 mm d’épaisseur). Elles peuvent donc être installées en comble ou en cave, dans des locaux où la température peut descendre jusqu’à -20 °C. Elles sont équipées d’un échangeur de chaleur contre-courant en aluminium avec 95 % d’efficacité, afin de restituer le maximum des calories de l’air extrait des pièces humides dans l’air insufflé dans les pièces de vie. Cet air neuf ainsi que l’air extrait de la maison sont filtrés. Elles sont également dotées d’une sonde hygrométrique qui permet de faire varier automatiquement la vitesse de ventilation sur le groupe pour une qualité d’air optimale.

Ce qui peut compliquer les choses dans une rénovation, c’est lorsqu’il n’y a pas de réseau de ventilation existant. Nous avons des solutions pour répondre à ce problème : les VMC décentralisées.

Comment fonctionne une VMC décentralisée et quels sont ses avantages ?

Une VMC décentralisée a pour rôle de renouveler l’air d’un local tout en récupérant la chaleur de l’air extrait mais, à la différence une VMC classique, elle ne nécessite pas de réseau de gaines, ce qui en fait un produit idéal en rénovation. Son fonctionnement repose sur un échangeur thermique contre-flux en aluminium qui permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour la transférer à l’air neuf entrant. L’air neuf est préchauffé grâce à un échange de calories entre l’air vicié et l’air neuf avant d’être diffusé dans la pièce, tandis que l’air vicié est évacué à l’extérieur du bâtiment. Il est possible
d’intégrer en option une batterie de post-chauffage afin de chauffer l’air soufflé dans la pièce. Les unités de ventilation décentralisées disposent d’un by-pass permettant de rafraîchir naturellement la pièce en été lorsque que l’air est plus frais dehors que dedans (la nuit, par exemple).

Mélanie Trélat
Extrait de Neomag #64

Article
Article
Publié le vendredi 2 août 2024
Partager sur
Nos référencés